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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Du coup, je me sens complètement con à être là, dans ce couloir, quelques boites à la main que je tente de camoufler tant bien que mal, tout en cherchant les casiers qui m'intéressent. Non mais bien sûr qu'il n'est pas question que j'aille voir les personnes directement non plus. C'est déjà assez relou comme exercice sans que je ne perde plus de temps que nécessaire. Bah oui, bien sûr que je fais quand même cet effort. Je sais très bien que ma réputation ici n'est pas parmi les meilleures, mais je ne suis pas ingrat non plus alors... Bref.
Heureusement que j'ai réussi à ne pas sympathiser avec grand monde durant l'année, parce que je trouve que j'ai déjà dû faire beaucoup trop de cadeaux ! Mais au moins, une fois que ce sera fait, je serai débarrassé de cette corvée. Jusqu'à l'année prochaine. D'ailleurs pour les trois quart des nanas en question, je ne sais même pas pourquoi est-ce qu'elles ont jugé bon de m'offrir quoi que ce soit. Parce qu'on est "camarades" j'imagine. Trop relou.
Bon, il ne me reste plus qu'une seule de ces boites. Oh, elles étaient toutes identiques hein, faut pas exagérer non plus, déjà que j'ai dû dépenser une fortune chez le confiseur qui doit bien kiffer cette période de l'année, je n'allais pas en plus faire un truc personnalisé. D'ailleurs, je ne la connais même pas vraiment cette fille. Meyuki Harada. En fait, pour être tout à fait honnête, il n'y a que depuis un mois que j'ai appris à mettre un visage sur ce nom qui n'était pas totalement inconnu non plus. Ouais ouais je sais, c'est pas cool, mais j'y peux rien si c'est le genre de meuf à se faire oublier dans le fond de la salle de club. Du club de danse qui plus est, pas franchement l'endroit où je déploie le plus d'efforts.
Bref, quand j'ai vu son nom sur les chocolats de la saint valentin, j'ai quand même essayé de voir de qui il s'agissait. Et je ne peux toujours pas dire avoir d'avis particulier sur elle aujourd'hui, parce que... Je n'ai pas non plus poussé au point d'aller lui parler hein. Pas mon genre. Alors je ne sais pas pourquoi, mais quand je l'aperçois qui arrive à l'autre bout du couloir, pile quand je dépose la boite contenant toute une diversité des chocolats et bonbons un peu originaux qui ne s'offrent qu'en ce genre d'occasion bien spéciale, je panique. Alors qu'il n'y a pas de raison, mais juste, c'est comme ça.
Nos regards se croisent juste après que j'ai déposé ce que j'avais à déposer. Instinctivement, j'attrape mon téléphone dans ma poche, genre j'suis ultra busy ouais ouais. Je ne comprends même pas cet instinct totalement stupide. Mais je ne peux pas non plus faire genre de ne pas l'avoir vue et faire demi tour l'air de rien. En plus, je suis juste devant son casier. Ok, c'est le bordel dans ma tête.Sauf que... POURQUOI ?! Pourquoi je n'arrive juste pas à assumer ce genre de chose ? Parce que je trouve ça tellement ridicule que je serai le premier à me foutre de ma gueule sûrement.
J'allais me contraindre à une salutation minime avant de quitter cet endroit (par chance je n'ai plus aucune preuve entre les mains) sauf qu'à l'air qu'affiche la miss, je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple. On ne peut pas dire que je sois très doué pour décrypter les attitudes des gens, mais là faut croire que même en écrivant les choses clairement sur son front, elle ne ferait pas aussi explicite que tout son corps qui se penche sur le côté comme pour chercher la bonne réponse. Et elle s'avance. Doucement. Et je ne bouge pas. Mais qu'est-ce que je suis censé faire aussi ?! J'en ai aucune idée, c'est juste ultra malaisant !! Et avec toute cette gêne (totalement injustifiée) je sens cette ignoble chaleur qui remonte jusqu'à mon visage. Argh l'horreur !!
- "Eeuuh tu... Tu me cherchais ? Je peux faire quelque chose pour toi ?"
Bah voilà. C'était sûr qu'elle allait dire quelque chose. Sauf que moi j'ai pas du tout envie de faire la conversation là !! Laisse moi disparaitre stp !
- "Oh, hum, salut, si je... ? Non, non, je vérifiais juste un message et, oh, ah oui, c'est ton casier, ok, c'est pour ça... Bon bah d'ailleurs, désolé mais faut que j'y aille hein ! A plus !"
Aled achevez moi. L'avantage, c'est qu'avec un argumentaire aussi pourri, elle doit juste encore être en train d'essayer de comprendre ce que j'ai bien pu vouloir dire pendant que je m'éloigne déjà rapidement, la laissant sur place sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit. L'inconvénient, c'est que je suis sûr n'avoir aucune crédibilité. Wsh je sais que je suis incapable de mentir sans que ce ne soit évident que je raconte des cracks ! Mais elle aurait au moins pu faire semblant de ne pas me voir !!
Fin du Flashback.
Ces vacances n'ont pas franchement été de tout repos, mais revoir ma mère et mes frères comme avant m'a aussi fait du bien. On ne peut pas dire que je sois ultra heureux de revenir ici, mais dans le fond, je sais pourquoi je suis là et je m'y fais assez bien. En revanche, je n'arrive toujours pas à traverser ce couloir sereinement. J'espérais pourtant qu'après les vacances, le souvenir de ce croisement gênant avec Meyuki ce serait estompé, mais il faut croire que je ne vais toujours pas pouvoir aller récupérer mes affaires dans mon casier sans que certains flashs ne me reviennent en tête. Bon, il suffit de les ignorer hein, mais c'est relou.
Hrp : paroles et attitude de Meyuki vues avec la joueuse
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 2104■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
La rentrée est là, et j’en avais bien besoin ! Non pas que les deux semaines passées avec Lily, ou à bosser au restaurant, ou les messages de kakeru, ou tout le reste ait été nul. C’est même tout l’inverse, en fait. Mais j’ai besoin de me replonger dans les cours et de m’aérer le cerveau loin de tout ce qui concerne les relations plus qu’amicale.
Retrouver mon casier est un soulagement. Rien n’a changé quand je le retrouve. Il est toujours là, avec mes trop nombreux livres de médecine, un paquet de biscuits, quelques photos… Je soupire de joie et attrape un livre mal rangé pour l’embarquer, mais me raidit en sentant une présence pas loin. Le genre de présence qui devient pesante, quand elle est derrière nous. Une présence qui reste… bloquée sur place, comme si un champ de force invisible l’empêchait d’avancer.
Je prends une grande inspiration et finit par tourner la tête d’un coup, surprenant Shintaro à quelques mètres de moi. Une situation qui était inversée juste avant les vacances, et qui me remet aussitôt toute la scène en tête. Shintaro planté devant mon casier, tout perturbé, avant de bredouiller n’importe quoi et de prendre la fuite. Tout ça pour trouver à l’intérieur de mon casier, une minute plus tard, une boîte de chocolats et de bonbons en tout genre. Shintaro m’a offert des chocolats et a bredouillé en rougissant avant de prendre la fuite. Invraisemblable, et pourtant.
Je sais qu’à tout instant, il pourrait de nouveau se carapater à l’autre bout du campus, alors ni une ni deux, je me presse pour me rapprocher de lui et lui attraper la manche. Attends, ne pars pas Shintaro ! Je… Je peux t’appeler Shintaro, hein ?
Après tout, on a passé plusieurs mois ensemble au club de danse, je l’ai salué à chaque fois, demandait s’il allait bien, et lui souhaitait une belle journée en partant… Au bout de plusieurs mois, ça compte quand même. Et puis il est arrivé qu’on se retrouve ensemble pour des chorés de groupes parfois, alors bon ! Je baisse les yeux sur ma main et la retire aussitôt de sa manche, parce que je sais qu’il peut être vite grognon, et aussi parce que c’est un peu gênant vis-à-vis de ce que j’ai à lui dire. Surtout que, depuis qu’on a repris les cours, ce grognon a quitté le club de danse. Et vu la tournure des évenements… Excuse-moi de… de t’avoir attrapé la manche comme ça mais… La dernière fois, tu es parti si rapidement qu’on a pas eu le temps de parler de… ton cadeau.
Je relève les yeux vers lui et soutient son regard, me mordant la lèvre avant de rajouter en baissant la voix pour ne pas le mettre mal à l’aise, alors que d’autres gens passent dans le couloir : Tu sais ton…cadeau pour le White Day.
- Tenue et coiffure de Meyu:
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je détourne le regard, prêts à reprendre mon chemin comme si de rien n'était (n'importe où, tant que c'est loin de tous ces souvenirs gênants) mais la demoiselle ne m'en laisse pas l'opportunité. Bien sûr que si, j'avais l'intention de partir là tout de suite ! Mais évidemment, j'ai encore un minimum de dignité, alors je me tourne à nouveau vers elle suite à ma demande. Je lui aurais bien répondu qu'on ne se connait clairement pas assez pour qu'elle m'appelle de la sorte mais bon, en un an à côtoyer divers élèves qui n'ont jamais pris la peine de me poser cette question, il faut croire que j'ai commencé à m'y faire. Et oui, c'est vrai qu'on n'est plus vraiment des inconnus mais... Bref.
- "Mouais, si tu veux."
Un léger haussement d'épaules qui se veut désinvolte, j'ai du mal à rendre le son de ma voix particulièrement sympathique. Déjà parce que ce n'est pas ce que je maîtrise le mieux quand je suis face à quelqu'un, et encore moins quand je me sens à ce point mal à l'aise. Rah, pourquoi est-ce que je ne peux pas ignorer tout ça là ?! Ce n'est pas comme si cette fille était particulièrement impressionnante en plus ! Je savais que c'était une mauvaise idée que d'essayer cet exercice du white day. D'autant plus que maintenant, on est bien trop proches.
- "Ouais ouais, bien sûr que j'vois de quoi tu parles."
Non mais je ne vais pas non plus prétendre que ce n'est pas moi qui ait déposé ces chocolats. Déjà parce que dans ce cas là, j'aurais aussi bien fait de ne jamais les y déposer, et en plus, évidemment que je ne serai absolument pas crédible. Non, à la place, j'adopte une attitude que je maîtrise bien mieux. Une légère inspiration et les bras croisés devant la poitrine, je l'observe quelques secondes avant d'ajouter, un air sûrement plus dur que je ne l'aurais voulu collé au visage.
- "Et tu ne t'es pas dit que c'est précisément parce que je n'avais pas envie d'en parler que je suis parti aussi vite ?"
Ah ouais, voilà, là c'est tout de suite beaucoup mieux. Non, même en faisant un max d'effort je ne suis clairement pas fait pour les interactions sociales fun et décontractées. Même face à une meuf pourtant toute mignonne.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 2104■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
Bon, au moins il ne nie pas tout en bloc, c’est déjà un bon point. Non parce que ça pourrait arriver, s’il voulait faire comme si la situation n’était jamais arrivée ! Cependant, son attitude devient vite plutôt claire. Les bras croisés sur le torse, notamment.
En psychologie, c’est l’une des premières choses qu’on apprend à comprendre sur le comportement humain. Croiser les bras pendant une discussion, et d’autant plus avec cet air sur le visage, peut être rapidement interprété comme une barrière entre l’interlocuteur et soi-même, mais ce n’est pas tout. Ça trahit aussi un manque de confiance en soi sur le moment qu’on essaie de rassurer avec ce geste « d’auto-étreinte ». Et si je m’attendais à ce que la conversation ne soit pas simple, je ne m’attendais pas à ce que Shintaro se ferme aussi vite. Bien sûr que si… Mais il y a des questions en suspend et je crois que le mieux serait d’en parler juste une fois et de ne plus y revenir, surtout si ça te met aussi mal à l’aise.
En parlant de ça, peut-être que je peux lui proposer une solution alternative, une solution de repli pour qu’il puisse se préparer mentalement à affronter cette discussion. Parce que si ça le gêne autant, c’est que je ne me trompe peut-être pas sur les intentions qu’il avait, et c’est le genre de discussion qu’on préfère avoir dans l’intimité plutôt qu’en public. D’ailleurs si tu préfères éviter d’en parler là tout de suite dans le couloir, on peut peut-être prévoir un moment pour discuter dans un endroit plus calme, si tu veux ? Il faut qu’on en parle dans tous les cas, le déni, les non-dits et intérioriser les choses, ca fait vraiment rien de bon tu sais ?
Et je ne dit pas ça en voulant jouer les remonteuses de bretelles ou autre chose du genre, non non. Au contraire, mon visage montre bien une toute autre expression : celle de la personne qui connait ce genre de soucis et qui essaie de travailler dessus, une personne aussi gênée de la situation mais qui veut arranger les choses, dissiper le malaise et repartir sur de meilleures relations que de s’éviter a tout prix à chaque détour de couloir …
- Tenue et coiffure de Meyu:
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Je ne suis pas du tout mal à l'aise."
Réaction immédiate à cette accusation que je prends mal. Qu'est-ce que je peux bien prendre en même temps ?
- "Tu sais quoi, moi j'propose qu'on en parle jamais et qu'on n'ai pas besoin d'y revenir."
Est-ce que c'est assez clair là comme ça ? J'en sais rien. Mais Meyuki ne parait pas de mon avis. Pourquoi est-ce que les gens veulent s'infliger cette torture ? Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas juste faire comme si tout ça n'avait jamais existé ? Si ça n'a existé pour aucun de nous deux alors il n'y a pas besoin d'en parler.
Sauf que la deuxième partie ne l'entend pas de cette oreille, ce qui met mon plan si parfait en défaut.
Un long soupire qui ne cache pas à quel point ça me gonfle d'avance, je me passe une main dans les cheveux. Simple tic de dépit.
- "Ok, j"ai comme l'impression que tu ne vas pas me foutre la paix avec cette histoire, alors, autant régler ça tout de suite. Mais... pas ici, t'as raison."
Parce que c'est déjà assez gênant comme ça. Pas besoin qu'on nous entende. Et avec le trafic qu'il y a dans ce coin du bahut, c'est franchement le pire endroit pour parler d'un truc qu'on ne veut pas qui s'ébruite.
Alors sans attendre de réponse de la part de Meyuki, je reprends mon chemin pour quitter ce couloir. Et puis au pire, si elle ne me suit pas, ce sera tout benef hein. C'est beau de rêver. Bah ouais, bien sûr qu'elle ne m'a pas lâché si facilement. Et puisque je ne compte pas m'étendre plus que nécessaire, je mets les choses au clair comme je le peux alors qu'on arrive enfin dans un coin moins fréquenté.
- "Te fais pas de fausses idées, j'suis pas in love ou, j'sais pas quoi, c'était juste... comme ça. Vraiment, y a aucune raison d'avoir une discussion à ce sujet."
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 2104■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
Pas mal à l’aise, pourtant bien sur la défensive. Sacré Shintaro… Je n’aime pas rester sur des non-dits ou sur un malaise avec quelqu’un, et marcher sur des œufs. On ne peut pas continuer comme ça, il ne peut pas me fuir jusqu’à la fin de son cursus ici. Alors mon regard se fait insistant, ne comptant pas lâcher l’affaire. Alors quand il pousse ce long soupir, un petit sourire se pointe à la commissure de mes lèvres, s’étendant de plus belle quand il accepte qu’on règle ça. Je te suis !
Je regarde à gauche, à droite, et accompagne Shintaro loin de ce couloir. Il presse le pas et je fais bien attention à le suivre, ce serait bien bête de le perdre de vue en chemin ! Pratique pour lui, certes, mais je ne lâcherai pas facilement l’affaire. Quand on arrive dans un coin tranquille, je me place près d’un mur et m’y adosse, les mains entre mon dos et celui-ci. Aucune raison, vraiment ?
J’hausse un sourcil et ajoute : Pourtant ce jour-là, quand je t’ai aperçu devant mon casier, tu as aussitôt pris la poudre d’escampette.
Et j’imagine bien qu’il ne lâchera pas le morceau si facilement, c’est de Shintaro qu’il s’agit. Il a beau être joli, avoir de beaux yeux et être gâté la nature, ça n’empêche qu’il a un caractère de cochon. Ce qu’il ne sait pas, c’est que moi aussi je suis têtue. Et je suis loin de penser que c’est quelqu’un de méchant. Je l’apprécie, et je veux régler tout ça, alors j’aligne les faits un par un. C’est comme ça que font les policiers et les avocats. Comme ça que font les scientifiques. Ils mettent les gens devant le fait accompli et personne ne peut nier les preuves. Tu as tout nié en bloc et depuis, tu m’évites à chaque détour de couloir. Shintaro, tu as même arrêté d’aller au club de danse ! Et tu me dis qu’il n’y a aucune raison d’en parler ?
Je pousse un léger soupir, désespérée. Puis lâche la bombe. Y’a que ça qui peut percer un mur toute façon ! Tu sais, j’ai imaginer tout un tas de raison qui aurait pu te pousser à agir comme ça, mais j’ai du mal à voir une autre raison que celle que tu viens d’évoquer. Et si c’est ça, y’a rien de grave là dedans Shintaro ! Ca arrive à tout le monde, d’avoir un coup de cœur… Et ça passera ! C’est pas pour autant qu’on a pas le droit de bien s’entendre !
- Tenue et coiffure de Meyu:
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Bien sûr que je me suis barré. Je me doutais bien que tu voudrais parler après ça. Manifestement, les vacances n'étaient pas assez longues pour te faire oublier."
Dernière phrase que je baragouine plus pour moi-même.
Et si j'essaie de mettre les choses au clair au plus vite, évidemment, ce n'est pas si simple. Pourquoi est-ce qu'elle ne peut pas juste accepter mon explication pour me foutre la paix en suivant ? Et plus elle parle, plus elle me raconte ce que ces simples chocolats ont pu provoquer comme nœuds dans sa p'tite tête, plus je perds patience. Je n'ai aucune envie de me lancer dans de longues argumentations.
Alors j'opte pour une toute approche.
- "Attends, t'es vraiment en train de me mettre un râteau ?"
Les mains calées au fond de mes poches, je prends quelques secondes pour l'observer, le visage aussi neutre qu'à mon habitude. Je ne remarque que maintenant sa tenue, plutôt cool. Ce n'est qu'à ce moment que je laisse apparaitre un petit sourire en coin.
- "Tu t'acharnes à me coincer tout ça pour me briser le cœur ?"
Je m'approche tout en arrivant à cette conclusion. Relancer le sujet dans sa direction me redonne suffisamment d'assurance pour afficher cet petit air supérieur que je sais très bien prendre.
- "Si tu préfères les mecs directs et plein d'assurance, je peux changer de méthode."
Non, bien sûr que je ne compte rien faire. Et bien sûr que je suis loin d'avoir le cœur brisé. Mais peut-être que je n'ai pas envie de la laisser si bien s'en sortir après ça.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 2104■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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U-un rateau ?
Qu’est-ce qu’il rac… J’suis pas en train de lui mettre un rateau ? Je suis entrain de lui expliquer que je l’apprécie mais que j’ai pas les mêmes sentiments que lui, c’est… Ah. Ah si, ça ressemble à un rateau en fait. Et vu sa réaction, ça fait plus mal que prévu. Enfin, ça fait toujours mal, un rateau, mais j’voulais pas vraiment faire ça… Enfin, si, mais non. Et puis j’pensais pas qu’il le prendrait aussi mal ! Enfin, pas que ça lui FERAIT MAL ! Mince, vite, rattrape-toi Meyuki ! Alors, euhm… Je suis d’accord, ça a « l’air » d’être un rateau m-mais ça en était pas exactement un, je…
Et le voilà qui s’approche maintenant, après m’avoir fuit comme la peste, pour remuer le couteau dans la plaie que j’ai l’air de lui avoir fait en plein cœur. ARGH.J-je veux dire que je veux pas te briser le cœur, j’veux qu’il soit en un seul morceau ! Qu’il batte à plein poumons et… - Ca se dit ça, qu’un cœur batte à plein poumon ? – Enfin je veux dire…
Wowowow. Attends, comment ça « je peux changer de méthode » ?! Et c’est quoi ce petit air sur sa figure là ?! Les yeux levés vers son visage, écarquillés comme ceux d’une biche en plein phare, je me met à gigoter des mains sous la panique, les posant tantot sur son torse pour l’empecher d’avancer encore plus, tantôt en les décollant comme si je me brulais sur la vitre d’un four à fond le thermostat. Bien sûr que les mecs avec de l’assurance m’ont toujours fait de l’effet, mais STOP, HELP. Oui mais non ! Attend, je… Je…
Je prends une grande inspiration, souffle doucement sans le quitter des yeux, et lâche avec la ferme intention d’aller jusqu’au bout sans m’arrêter, mes épaules s’affaissant petit à petit tout au long de mes paroles :C’est pas ce que je voulais dire ! Alors oui, oui j’aime aussi les mecs avec de l’assurance, mais ce n’est pas pour autant que je ne t’aime pas Shintaro ! Tu es très beau et je te trouve un peu ronchon mais ça retire rien au fait que t’es sympa et tout, vraiment ! C’est juste que… Enfin ce que je veux dire, c’est que je t’aime mais pas comme… comme toi tu…
Pourquoi c’est aussi difficile à dire ? Comment ils font les garçons, au quotidien, pour mettre des rateaux à des filles sans aucune galère, sans sourciller, et sans bégayer, hein ?! Je finis par soupirer, poser une main sur son épaule, l’air gênée :Ce que je veux dire, c’est que… Oui, c’est un rateau. Je suis désolée Shintaro…
Je me mords la lèvre, penaude, m’attendant à tout type de réaction. Et si je dois avoir un Shintaro en larmes à gérer, j’assumerai. Ca me fera mal au cœur, mais s’il souffre, je dois assumer.
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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Alors j'attends. Je la laisse essayer de sa dépatouiller comme elle le peut. Jusqu'à ce qu'elle réussisse à le dire. Eh bah, j'espère qu'elle n'a pas à recaler des gars trop souvent, ça n'a pas l'air d'être son point fort. Mais en même temps, elle s'est mise dans cette situation toute seule.
Quand elle termine, c'est par un long soupire, secouant doucement la tête que je réagis d'abord.
- "Y a beaucoup trop de mots pour arriver à une conclusion aussi simple."
Non mais c'est vrai, ce n'est pourtant pas si compliqué de dire un laisse tomber t'es pas mon genre.
- "Et si t'avais juste accepté de me foutre la paix comme je te le demandais, tu te serais évité cette galère. Franchement, tu pourrais faire un peu plus convaincant. C'est pas avec ça que t'arriverais à te débarrasser d'un gars qui te collerait aux basques."
Finalement, je me recule un peu, lui laissant plus d'espace (ce que j'apprécie tout autant, en fait on était bien trop proches), sans pour autant laisser beaucoup plus d'émotions passer sur mon visage. Les mains toujours les poches, je tourne légèrement la tête. Toujours personne à l'horizon. Tant mieux.
- "Parce qu'au final, cette petite discussion ne nous aura pas beaucoup avancé."
Quoi que, non, ce n'est peut-être pas tout à fait vrai. Au moins maintenant, je n'aurais plus à essayer de l'éviter dans les couloirs.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
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Oui je… Pardon.
C’est vrai, j’aurai plus faire concis, mais ça aurait été méchant, et ça aurait manqué d’explications, non ? Il aurait pu interpréter ça n’importe comment et s’imaginer plein de trucs… C’est ce qui m’arriverai à moi en tout cas. La suite, ceci dit, me fait froncer un peu les sourcils :Déjà, personne me colle aux basques…
C’est pas faux en plus, si ce n’est Kakeru avant la rentrée, ma vie amoureuse resssemble plus à un désert qu’à un stade de foot ou des équipes courent après le ballon. Le peu d’histoire que j’ai eu s’est toujours fini précocement et ça m’a tellement impactée que j’ai tut mes sentiments pour Lily et mis un frein aux avances de Kakeru, en partie par peur que ça n’aille trop vite et se finisse aussi sec. Shintaro, avec le charisme qu’il dégage et le charme qu’il a, je suis sûr que ça doit se bousculer au portillon. J’espère que les gens ne s’arrêtent pas à ses airs de ronchons, parce qu’il est bien plus que ça. Si je me suis mise dans cette galère, c’est par égard pour toi aussi, je te signale. Tu veux que je sois plus cash, eh bien je vais l’être !
Je me redresse, bombe le torse et prend une grande inspiration et gonfle des joues, avant de lacher prise. Allez Meyu ! Je ne suis pas amoureuse de toi, et peut-être que toi non plus au final, j'suis un peu perdue avec ce que tu me dis ! Mais ce que je sais, c'est que je tiens quand même à ce qu’on soit toujours amis !
Je crois ne jamais lui avoir dit tout haut que je le considérais comme un ami. Mais c’est le cas. Je sais qu’on est pas amis proches, du genre avec qui on fait des trucs spéciaux ou a qui on se confie, mais à mes yeux tu es un ami avec qui j’aime passer du temps, à qui j’aime parler, que j’aime embêter à l’occasion parce que je te fais souvent ronchonner mais que ça reste gentil et j’ai toujours aimé te voir danser, alors...
Alors... alors... J'me dis que c'est un peu bizarre comme quart d'heure avec Shintaro, et que tout ça prend des proportions démesurées, mais je me suis lancée alors autant aller au bout : Alors j'aimerai bien que ça continue. Qu'on continue d'être amis. Et puis comme ça, tu pourras m'apprendre à être plus directe et plus concise, par exemple !
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 739■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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Alors quand elle me propose d'être plus cash, c'est seulement avec ce sourire suffisant que j'emploie si souvent, les bras croisés sur le torse, que j'attends la suite. Et si le début était plutôt en bonne voie, la fin réussi à me surprendre. Comment ça "toujours amis" ? On était amis ? Oui bon d'accord, si je lui ai filé ces satanés chocolats c'est bien parce qu'elle n'est pas juste une inconnue de plus dans ce bahut, mais de là à parler d'amitié...
- "C'est clair qu'être plus concise ça ne te ferait pas de mal."
Si je commence cette phrase avec un regard un peu trop dur (non mais c'est vrai qu'elle parle beaucoup trop !), c'est avec un demi soupire que je la termine.
- "Enfin, ouais, désolé de te ramener sur terre, mais non, je ne suis pas amoureux de toi. Et tu n'as rien à voir dans ma décision d'arrêter la danse. C'est... autre chose."
Comme on dit, les blagues les plus courtes sont toujours les meilleures. Bien sûr que je n'ai jamais eu l'intention de la laisser s'imaginer ce genre de choses plus de quelques minutes.
- "Mais ne te fais pas trop d'idées non plus. J'me fais pas des amis en si peu de temps, que ce soit proche ou pas proche, j'y comprends rien à ta description. Tu fais juste partie des quelques rares personnes à peu près supportables dans ce bahut, alors j'me suis que j'pouvais bien faire un effort pour cette fois. C'est tout."
Non mais eh, faudrait pas non plus qu'on croit que je deviens un mec sociable et sympathique hein. De toute façon, j'ai déjà bien compris qu'il lui faudrait plus que mon air malaimable pour qu'elle aille voir définitivement ailleurs alors... je ne risque pas de me forcer. Ce qui est plutôt agréable.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]